Terre ravagée
Cendres fumantes
Pierres croulantes
Murs effondrés
Décor dévasté
Voilà le seul regard
Que lui envoie le miroir
Quand elle veux voir
Sa vie sans aucun fard
Et si en son cœur
Se plonge sans peur
Mon regard scrutateur
Je ne vois que l’horreur
D’un jardin dévasté
D’un arbre foudroyé
De branches cassées
De fleurs fanées
De plantes brisées
De ronces enchevêtrées
Regarder sa vie m’afflige
Pourtant sans cesse je m’inflige
Ce cruel et inutile tourment
Dans l’espoir de voir un changement
Mais hélas, ruines futiles
Terres détruites et stériles
Tel reste le portrait de sa vie