vendredi 1 janvier 2010

Nouveau livre fureur

_Vous devrez porter le tenue officielle à partir de maintenant. Allez chercher ma nouvelle robe chez la couturière, vous ferez également le rangement de ma chambre et vous me ferez couler un bain parfumé à la rose verte. Je compte également sur vous pour.
_ Alors ce n'est pas une rumeur, les princesses sont de sales garces capricieuses qui ne savent pas se servir de leurs mains! Elle se retourna en lui exposant son dos fin et majestueux. Elle avança lentement dans une démarche souple et remplie d’orgueil vers son grand canapé. Elle s’y installa et le jaugea du regard :

_ Vous êtes à mon service depuis à peine cinq minutes et vous m'insultez déjà?


Elle eu un petit rire léger mais affreusement désagréable aux oreilles de son «serviteur».


_ Je n'ai toujours eu pour mon service personnel que des servantes, peut-être aurais-je du garder un entourage strictement féminin.
Le serviteur rit lui aussi, un rire plus sonore et bien plus sincère. Il s’approcha vers elle et imitant le premier regard qu’elle avait eu envers lui, il dit :

_ Si je suis là c'est parce que toutes vos anciennes servantes ont démissionnées. Aucune n'a pu tenir plus d'un mois au côté d'une enfant gâtée comme vous. Vous n'avez jamais pensé que si elles étaient parties c'était de votre faute?

Il était sûrement allé trop loin.

_ Sortez tout de suite!

Hurla t’elle en montrant du doigt la grande porte en bois.

_ Bien sûr, mais après avoir fait couler votre bain.

Il se dirigea vers la salle de bain et avant de passer le canapé, il lança sur un ton ironique :

_ Votre majesté

Elle serra les dents et fronça les sourcils, évidemment lui ne le vit pas. Une fois qu’il fût sorti elle se leva et alla s’appuyer contre la fenêtre. Elle regarda les futurs soldas qui s’entraînaient au combat à main nu et repensa à son nouveau serviteur. Comment pouvait t’il oser lui parler ainsi ? Fille du roi de Marakammbe, l’un des hommes les plus importants du monde et sans doute le plus riche. En plus il ne la connaissait pas, il n’avait donc aucun droit de la juger. De toutes façons, connue ou pas il n’avait aucun droit de la juger.

Une odeur envoûtante sortie de la salle de bain et elle se retourna.

Il était beau, incroyablement beau. Son père l’avait engagé pour qu’il soit son garde du corps et puisque qu’il ne la quittait jamais, qu’il soit également à son service.

_ Votre bain Madame.

Il s’approcha et commença à délacer sa robe. Elle recula aussitôt, indigné.

_ Que faite vous?

_ Mon travail! Ne réagissait pas comme ça, vous demandiez cette tâche à vos anciennes suivantes, et vous avez dis à votre père que vous me traiteriez pareilles qu'elles malgré mon statut de garde du corps. Alors assumez toutes vos paroles.

Elle resta quelques secondes sans rien dire et sans bouger, puis finalement exposa son dos à…

_ Comment vous appelez vous?

_ Ça vous intéresse?

Elle garda le silence.

_ Je m'appelle Kaël de la maison Montagne.
Une fois qu’il l’eut déshabillé de sa robe il s’éloigna. Sans doute que le reste n’était pas sa tâche. Il avait l’air tellement malheureux. Ses nombreuses années à s’entraîner jour et nuit pour finalement devenir presque un esclave. Elle alla en direction de la salle de bain et ferma la porte après son passage.

Voilà! C'était un extrait du nouveau roman fureur de Stifanhanie Malheur! Vous êtes avec votre présentateur préféré : Sanedi. Nous sommes le 1er janvier 2010 et la neige tombe doucement aux alentours d'Arball ! C'est le moment idéal pour lire des histoires de princesses orgueilleuses tombant amoureuse d'un grand aventurier. Allez les filles, toutes à la librairie! Moi, je me contenterais de réviser les cours de gastronomie. Un sujet qui fâche : c'est bientôt la rentrée et il serait temps de rentrer de vos voyages! Comme mon cher associé par exemple, il est partit skier et il était censé rentrer hier et à cause de la neige, il est toujours dans la montagne du troll.

Oh, il faut que je rende l'antene! C'était Sanedi dans "une heure avec un collègien" !