dimanche 27 septembre 2009

Une belle nuit...

Une nuit par mois, la seule nuit du mois sans lune, Amaël Sannféresco appelle sa petite amie. "Appeler" est un drôle de mot pour incantation mais c'est ce terme qu'on utilise.



A l'université se fondre dans la masse ne relève pas de l'exploit, surtout dans une université où est cultivée la diversité. On remarque ceux au premier rang qui se changent en boule de flamme et qui détruisent tout sur le passage mais pas ceux qui restent dans le fond sans bouger à griffonner de drôle de symbole sur leur cahier.



Le symbole qui pose la grande question de la vie qui envahie la mort et non la mort qui envahie la vie.



Se symbole dessiné dans le rayon de lune ne fait presque rien alors que, dans l'obscurité d'une nuit sans le moindre éclat blanc et scintillant déclare la porte ouverte au dernier mort connu.


La nature a bien fait les choses, les loups-garous n'apparècent que les nuits de pleine lune et les vampire mordu seulement les nuit avec croissant de lune. Il n'y a jamais plus d'une espèce de monstre chaque nuit. Car entendons nous bien, réveiller les morts est dangereux.


Je ne pense pas que l'on vous est déjà mi devant un revenant mais... si jamais cela se produisait, il essayerait de voler votre vie pour se l'approprier.


Amaël Sannféresco a longuement étudié le sujet avant de prendre le risque de ramener à la vie son grand amour, il a même réussi à trouver la solution pour qu'elle ne lui vole pas sa vie.


Pour voler une vie, autant en avoir une entière. C'est donc pour ça qu'Amaël Sannféresco s'est à moitié tué. Il ne mange pas, il ne dort pas, il a perdu toutes caractèristique humaine, sauf le fait de respirer.


Que ne ferait-on pas par amour?



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Portrait du fantôme

lundi 21 septembre 2009

Dans un bar au fond de l'allée...

Dans un bar au fond de l'allée...

_ Une boisson chaude ?
_ Tu es monstrueux !

Le serveur se précipita à la table et demanda avec sa voix grésillante des hommes-oiseaux si les deux adolescents avaient fait leurs choix.
_ Oui, la jeune fille prendra un soda au citron vert et moi une tasse de sang de castor.

Évidemment dans ce bar là, ça ne choquait pas ce genre de commande. C'est ici que venait tout les gens qui n'arrivait pas à trouver leur boisson préféré ailleurs. Des boisson tel que le sang animal, des bouilli d'insecte, les jus d'ongle et autres mixtures inconnus par les habitants des grandes villes.
_ Tu voulais me poser des questions ?
_ Oui. J'ai étais choisi pour faire un article sur les gens comme toi pour le journal de l'école. Tu es donc un vampire c'est ça?
_ Exacte ! Tu sais qu'à Arball ils tiennent à accepter toutes sortes de monstres !
_ C'est comme ça que tu te qualifierais ?
La jeune fille sorti un carnet bleu de son grand manteau et un stylo.
Le serveur arriva en poussant un petit cri de moineau _ lui aussi d'ailleurs a une histoire intéressante, mais bien trop longue pour être racontée maintenant.
Il déposa une petite tasse en porcelaine devant Raël, le jeune vampire, et un grand verre rempli d'un liquide gazeux devant la brune gothique, Samantha.
_ Je répondrais à toutes les questions que tu voudras mais à une condition.
Déclara Raël allongeant le coup pour se rapprocher de Samantha. L'obscurité commençait à se faire plus intense et il voulait qu'elle discerne bien son visage.
_ Laquelle ? Tu veux qu'il y est une photo de toi ?
_ Très drôle ça !
Samantha le savait, les vampires n'apparaissaient jamais sur les photos ni même sur les miroirs. Elle avait toute sa vie apprit à ne pas se laisser faire. Dans un monde où tous les pouvoirs existent, il est important d'apprendre à se défendre. C'était sans doute pour ça qu'en Irbanie les gens étaient très agressifs, les pouvoirs développés au nord étaient particulièrement puissants. Alors qu'en Hisfinlahne les gens se comportaient de façon douce et pacifiste où les pouvoirs là-bas étaient pratiquement inexistant.
_ Non, ma condition, reprit t-il, C'est que tu me parle d'abord de toi, de ta vie d'humaine. Je dois t'avouer que je ne fréquente pas énormément de gens comme toi.
Elle colla son dos à sa chaise et saisit son verre. Elle attrapa son stylo et commença à jouer avec :
_ Ça n'a rien de passionnant une vie humaine. Tu te lève le jour, tu dors la nuit, tu traîne avec tes amis... Tu vas en cours, tu te plains continuellement et tu ne vis pas très longtemps. Voilà ! A toi maintenant !
Il ne parût pas satisfait. Évidemment il ne pouvait pas demander de grandes explications, après tout, cette fille n'était qu'une idiote, une petite écervelée superficielle. Lui il essayerait d'avoir une bien plus jolie façon de raconter sa vie, elle finirait même par l'envier cette chienne. Lui, le vampire à la voix douce, aux grandes cernes noirs, aux longs cheveux noirs, au grand manteau noir qui lui tenait chaud.
_ Je me lève au début de la nuit, quitte mon cercueil et vais en cours...
Une vie pourrait t'elle se raconter dans un bar ? Une vie pourrait t'elle être construite seulement de suppositions et de déductions ? Oui car, Samantha, la petite humaine sans aucun don, sans aucun talent est la seule à vraiment connaître l'histoire de ce garçon mordu à l'âge de 12ans. Un acte bien étrange, il a grandi, il a mûri, mais sûrement pas assez pour vivre seul...

dimanche 20 septembre 2009

"Je suis revenue"

" Je suis revenue"
_ Oh mon dieu!
Hurla Amësia, et elle se jeta à son coup. Elle le serra de toute ses forces, geste qu'elle croyait ne plus jamais pouvoir refaire. Ils restèrent longtemps dans cette étreinte à savourer ce contact qui devait être l'un des derniers.
Il la lâcha et se dirigea vers sa mère pour répéter le geste. L'étreinte fût moins longue mais tout aussi intense.
_ Comment as-tu...
Commença sa mère.
_ Nous repartons dans une nouvelle bataille et la maison était sur le chemin. J'ai convaincu mon supérieur de me laisser venir voir ma famille. Je ne peut pas rester longtemps. Je devrais même déjà être en route.
_ C'est donc un adieu?
_ J'en ai bien peur.
Elle le resserra dans ses bras une nouvelle fois et il lui chuchota à l'oreille :
_ Maman, si jamais je survis, je ne reviendrais pas te voir et je ne t'écrirais pas. Jamais. Comme ça tu auras toujours un doute. Et si je meure, tu ne serras pas triste.
Elle répondit la voix pleine de tristesse :
_ Je serrais triste de ne pas te revoir quand même. Je t'aime mon fils, je t'ai toujours aimé.
Il se dirigea vers la porte sans se retourner vers sa mère. Il ne voualit pas rendre la situation plus dure qu'elle n'était déjà. Dans leur famille, ils n'avaient jamais été très doué pour exprimer leurs émotions. Sans doute depuis que le père et le mari de la famille était parti un matin. Il tendit la main en arrière et sa soeur, Amësia, la saisit et ils sortirent tout les deux de la petite maison de bois.
Il grimpa sur son cheval et une fois dessus, saisi le sac suspendu à la selle. Il le tendit à Amësia.
_ Qu'es que c'est?
_ Un service que je te demande.
Elle ouvrit le sac en cuir et le laissa tomber sur le sol de surprise. Un grognement mécontent en sorti. Elle fondi en larmes. Elle les avait retenue depuis le retour du frère prodigue.
_ Tu es fou?
_ Il est encore jeune, il ne te fera pas de mal. Je l'ai trouvé dans les montagnes. Sa mère est morte et il est seul. Toi aussi tu es seule, j'ai pensé que tu pourrais prendre soin de lui.
Elle jeta un regard pétrifié au sac. Elle le saisi en évitant de mettre sa main devant l'ouverture et le donna à son frère.
Il en sorti la petite créature affolé et la blotti contre lui. Elle était magnifique, douce et adorable, on ne pouvait pas l'imaginer entrain de tuer tout un village en une nuit comme l'avait sûrement fait avant sa mère ou son père.
_ Tu veux que je m'occupe de lui? C'est ça que tu me demande?
Il aquisça et lui tendi l'animal tendrement. Elle prit son courage à deux main et l'attrapa doucement. Il était doux et sa chaleur envahi le corps d'Amësia.
_ Peut-être que plus tard il te protégera. Si tu l'élève à ta manière, il vivra à ta manière. Je sais que je te laisse un énorme fardeau et que ça t'obbligera à avoir un secret toute ta vie mais...
_ J'ai déjà un gros secret à porter tu sais!
Il la dévisagea, elle qui pendant toute sa courte vie avait était sa seule amie. Il n'avait que 16ans et tout homme de plus de 15 avait était réquisitionné pour partir en guerre contre les géants des montagnes. Elle avait le même âge que lui vu qu'il étaient né le même jour. C'est sans doute pour cette raison qu'il était si proche.
_ Lequel?
_ Ton prénom! Notre mère l'a oublié et notre père n'y pense pas... L'histoire ne pourra pas parler de toi.
Puis elle ajouta en plongeant son regard dans les yeux du petit monstre dans ses bras :
_ Comme tu le voulais.
Elle chassa ses larmes de la main et regarda son frère. Celui-ci fit hénir son cheval et parti au galop.
Il était loin mais il pila. Il se retourna, il ne réussit pas à s'en empêcher. Amësia lui hurla :
_ J'appellerais le loup Tom!
Et elle se dit pour elle même "je n'aurais jamais à répéter ce nom devant quelqu'un" Elle caressa les oreilles de l'animal et remarqua pour la première fois son collier. Une très fine chaine d'or où pendait un médaillon en forme de lune. Son frère avait dû la mettre à son coup.

Elle ne remarqua que deux heures plus tard que sur le collier était gravé "Je t'aime, Tom"

lundi 7 septembre 2009

Un jour un vieil homme m'a dit...

Un jour un vieil homme m'a dit que si on pouvait attraper la lumière, seuls les rêveurs pourraient y arriver. Seuls les gens qui ont déjà réfléchi à la question pourraient parvenir à accomplir un tel miracle.
Ta mère devait être une grande rêveuse pour pouvoir voler la lumière de deux étoiles pour les mettre dans tes yeux.

Un loup Garou

"Peu importe la couleur des yeux, ce qui compte c'est la couleur de l'âme. Je t'aime et jamais ça ne changera"
Avait déclarée la jolie jeune fille de 17ans qui était tombée amoureuse d'un loup garou. Il avait enfoui son museau dans son coup et avait flairée sa magnifique odeur, mélange de douceur et de tendresse. Il n'avait pu lui répondre que par un grognement mais elle l'avait compri, évidemment. Les mots ne sont t'ils pas qu'un fardeau?
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_ Tu repense à ce crétin?
_ Ne l'appelle pas comme ça!
Sa meilleure amie, qui s'était changé en vieille mégère en un mois, remuait à l'aide d'une cuillère l'intèrieur d'un grand plat.
_ Pourquoi? Il t'as laissé seule sans rien te dire, même pas un au revoir ni même une lettre. De toutes façons tu étais trop bien pour lui. Un idiot sans éducation et sans aucun talent, rien qui ne le différenciait des autres. Il n'était d'ailleurs pas très beau. Tu sais je me suis toujours dis que ça finirait comme ça et que tu serait malheureuse. Tu devrais la prochaine fois te trouver un garçon gentil et bien élevé. Quelqu'un qui sera te comprendre et qui aura la lumière à plus d'étage.
Elle rit seule de sa métaphore et continua son monologue.
_ Je pourrais te présenter mon cousin, tant qu'à épouser un idiot, autant qu'il soit de ma famille. Tu sais que...
_ LA FERME!
Luce d'habitude si douce et poli s'était levée et avait menacée du doigt la ménagère.
_ Ne l'insulte jamais plus. JAMAIS! C'EST COMPRIS? Il est tellement différent, tellement plus beau et tellement plus intelligent que tous tes cousins. Il n'avait rien à voir avec les hommes de la ferme ni même du château. Il avait son caractère à lui et ne dépandait de personne.
Des larmes de fureur coulaient sur ses joues d'enfant :
_ Quand tu lui demande de raconter sa vie il est capable de tenir éternellement. Il a vécu tant de choses, toute sa vie mériterait d'être écrite et apprise à l'école. Ce n'est pas comme toi qui ne tiendrais pas deux phrases "J'ai nourris les poules et les cochons pendant ma jeunesse, me suis mariée avec l'agriculteur du coin et j'apprend à cuisiner. Evdemment je n'aurais jamais d'enfant et n'aurais jamais une vie en dehors de ma maison" Aucune personnalité, aucun sentiments dans ta misérable vie.
Sur ce, l'amoureuse se dirigea vers la porte et la claqua derrière elle de toutes ses forces.
Elle regarda la lune, la devisageant presque, comme si elle pouvait lire à travers elle. Une phrase hantait sa tête, une seule, qu'il avait prononcée avec des mots d'homme : "Tant que la lune brillera je continuerait de t'aimer". Et le soir où il l'avait abandonnée... il n'y avait pas eu de lune...
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Dans 10ans Luce réantendra son cri. Agée de 27ans, elle saura faire face à la nouvelle cicatrice du loup...